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Personnellement, j’avais bien aimé l’approche de Nick Urata sur la première adaptation de l’ourson au chapeau. Celle de Marianelli, différente, est tout aussi réussie, plus travaillée dans ses luxuriantes orchestrations et ses thèmes allègres, plus sautillante aussi. Les chansons sont, comme souvent dans ce type de films, parfaitement insupportables.
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Dario Marianelli joue bien dans une cour un peu plus ludique et facétieuse que ce que proposait Nick Urata, avec ce qu’il faut de candeur et de tendresse, par petites touches jamais appuyées. On prête même une oreille attentive à quelques orchestrations recherchées. Plaisant.
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Paddington 2, c’est un Marianelli décidément prolixe et particulièrement juste pour pointer les caractères et les péripéties de l’ourson. C’est naïf juste ce qu’il faut, c’est sans grandiloquence incongrue, et ces aventures musicales se suivent avec plaisir.
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Marianelli a visiblement été très inspiré par le petit ourson. Mélodies charmantes, rythmes dansants, orchestrations variées et fraîches (piano jouet, cliquetis de chronomètre…) galopent avec une énergie sautillante et communicative. Les musiciens semblent s’en donner à cœur joie et nous avec ! Une véritable friandise, sans la culpabilité sucrée.
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