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C’est sans surprise qu’on retrouve, pour cette nouvelle collaboration avec Zemeckis, un Silvestri inspiré qui nous offre pour l’occasion un véritable panorama de tout ce qui fait son style, avec un panache et une variété de tons qui ne peuvent que susciter l’enthousiasme chez ses nombreux admirateurs, dont je fais évidemment partie. |
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Dans la forme, les gimmicks du compositeur sont tous présents et, pour tout dire, presque prévisibles : seulement, entre (fausse) simplicité et (vraie) évidence, Silvestri a un sens inné des besoins émotionnels et sa partition, lumineuse, interpelle tant ce qui y est exprimé coule de source. |
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Aérien, éthéré, fragile et puissant. Autant vous le dire tout de suite, c’est du Silvestri comme on l’aime, du Silvestri à la Forrest Gump, du Silvestri qui claque, du Silvestri qui fait pleurer… Du coup j’ai peur d ‘aller voir le film et de ne pas réussir à sortir de la salle. Oh bon sang, je me le remet !!! |
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Silvestri renait littéralement de ses cendres avec un beau thème lyrique et puissant qui nous rappelle le talent du monsieur quand il veut bien se donner la peine… On lui pardonnera des passages jazzy moins impactants qu’à l’époque d’un Roger Rabbit. |
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Silvestrl reste ici proche de Contact et Cosmos. Action et suspense restent en terrain connu. Le patchwork de la première partie permet une variété de ton bienvenue. Alan se concentre surtout sur les morceaux les plus calmes et mélodiques (le superbe Two Loves) avec une sensibilité émouvante. |