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Toute méritoire qu’elle soit, l’idée d’insuffler une modernité juvénile dans ce cadre du XIXème se heurte à une mise en œuvre bien loin d’être irrésistible : surfant sur les titres contemporains, l’apport d’Eshkeri se révèle boiteux, entre gigues viriles, voix féminines éthérées convenues et segments thématiques transparents.
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Une musique celtique sombre presque punk (les éléments rock sont importants tout comme les voix) pour évoquer un monde grinçant, intrigant, hanté, ensorcelant, à travers un travail méticuleux sur les timbres. Et, surprise, l’un des thèmes est un célèbre air d’an dro (!!!) aux arrangements nerveux.
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Série en Irlande = musique irlandaise. Si c’est certes facile, ne pas le faire aurait été pour le moins perturbant. Mais le compositeur ne se contente pas de faire dans la simple musique traditionnelle, puisqu’il y joint des sonorités variées, voire carrément rock. L’ensemble est une bonne surprise ! Question : Ilan, Eshkeri quand on le chatouille ?
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D’emblée la pression rafraîchit, un genre de techno irlandaise à réveiller les retraités de Tri-Yann, chantée sans faux col, brassée à 4,2° comme il se doit. Entre deux bocs forts en gueule, on goûte pas mal de petite bière, mais il faut bien dessoûler. L’ivresse dépendra de vos appétences, moi j’aime les brunes donc ça va…
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D’habitude je suis plutôt enclin à apprécier le travail d’Eshkeri. Et puis, il y avait tout pour me plaire (un orchestre, une ambiance celtique et giguesque) mais au final, cela ne prend que peu. Faute à des morceaux parfois trop courts qui tournent rapidement à la routine atmosphérique.
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C’est la tournée d’Ilan, et on prend ! Les tribulations de la famille Guinness, ça veut dire bien sûr couleur celtique mais aussi pas mal d’idées très rythmées et de gimmicks amusants. Ilan, une autre ! Bien brune !
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