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À quel point Zimmer s’est-il investi pour satisfaire les demandes musicales de son comparse Ridley Scott ? C’est peu de dire qu’il n’y a au fond pas grand-chose qui lui ressemble ici, entre l’ombre quasi permanente de Nino Rota et un tango à la Gotan Project tout à fait dans l’air du temps. Agréable mais fort peu singulier.
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Sifflements, accordéons, vents, percussions, guitares servent des ritournelles marrantes et toujours avec une énergie renouvelée. Je zappe juste trois pistes qui me font (sans rire) grincer des dents (Pygmies!, Frechette Is Shot et Tuna Fish And Cigarettes). Le reste, c’est tout bon !
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Pour l’ultime film de la collaboration entre les associés Hans Zimmer et Ridley Scott, on a un petit score gentillet et coloré, qui supporte plusieurs écoutes. Même si les styles sont variés, c’est tout de même le jazz cool qui ressort le plus. Malgré un album bien étendu, cette B.O. peine à me convaincre totalement. Je me contenterai donc de l’édition de 2003.
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Un récit d’arnaqueurs arnaqués : ça ne s’étend pas à la musique, où HZ se déguise en Rota mâtiné de Mancini, mais reste visible, avec une réussite indéniable. C’est enjoué, coloré, surprenant car décalé de l’époque, bref, de la bonne musique de comédie. Mais alors, pourquoi ai-je préféré ses grosses tutures qui font vroum ?
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C’était une époque où Zimmer ne s’était pas enfermé dans le gros son épique (mot si galvaudé aujourd’hui). Le côté décalé de cette musique n’est pas sans rappeler le très bon As Good As It Gets, avec un instrumentarium bariolé et inventif (marimbas, accordéon, bois). Malheureusement cette intégrale étire un peu tout ça vainement.
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Dans l’océan actuel des rééditions Zimmer, on ne s’attendait pas forcément à ce Matchstick Men. Ce film du début 2000 était sympa, la musique avait une petite touche italo-latine assez cool. Exit les chansons dans cette édition et place à un score léger mais efficace et agréable d’écoute.
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