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Entre suspense tendu et lyrisme mélodramatique, incorporant joliment en son sein quelques accents mexicains et une phrase musicale de Tiomkin, Gold signait une partition robuste pour un western qui, entre classicisme et modernité, aurait tout aussi bien convenu à un Goldsmith en début de carrière.
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Celui-là m’a pris par surprise ! Rien de bien méchant jusqu’à la piste O’Malley’s Indecision. Là, les choses prennent une tournure poignante et l’aventure commence véritablement. Cavalcades énergiques, grands espaces, mais surtout émotions passionnées… Classique et prenant.
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Si le compositeur n’est pas un habitué des westerns, cela ne l’empêche pas d’en assimiler les codes et d’en nourrir sa musique. Après, on peut toujours se demander si El Perdido est vraiment un western ou juste un drame social et sentimental drapé dans les oripeaux du genre. Bah, peu importe en fait, puisque une musique de Gold est toujours précieuse.
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La B.O. de western, c’est la B.O. de western, elle a souvent un air de déjà entendu. Gold se plie aux recettes du genre, mais comme souvent, la psychologie domine les grands espaces : les mélodies accrocheuses (dont une de Tiomkin) soutiennent le drame, 2-3 scènes de chevauchée et les touches mexicaines font le reste. Classique et bon !
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De ce western dramatique connu en France sous le nom de El Perdido, il ne reste pas grand-chose. La musique de Gold, vu le sujet, n’est pas vraiment coplandesque. Souvent tendue mais également mélodique, elle se mêle habilement à un thème de Tiomkin que la production voulait absolument utiliser. Une jolie curiosité.
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Pas vraiment un western, ce film d’Aldrich. Le compositeur l’a bien compris et signe une partition plutôt romantique, même s’il n’oublie pas de temps en temps où il se trouve. Joli thème qui finit par ronronner sur la durée.
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