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Couches percussives lourdasses, textures électro-agressives infectes à la Mortal Kombat, colorations « locales » bâclées propres à chaque segment et reprises décérébrées du rythme emblématique de Silvestri : épargnez-vous donc ce soutien sonore pitoyable à l’indigence crasse qui n’élève le niveau qu’en de très rares et éphémères instants.
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Certes, y a des allusions sympathiques au score original, mais on est vite exténué malgré de rares passages « lyriques » (faut l’dire vite). Assaut de percussions lourdaudes de bande-annonce et orchestre bidouillé à mort. Mixage mastoc, tambourinant, vrillant… C’est tuant (pour un croûlant).
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Au fil du temps, Benji se la joue montagnes russes, entre bons scores, trucs assez génériques et grosses foirades. Ici, comme souvent, quelques idées intéressantes surnagent dans la bouillie, hélas totalement annihilées par une écriture sans finesse et bourrine. Encore un rendez-vous manqué. J’espère que le film est meilleur…
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Quelle saga, quelle ampleur ! Ne me demandez pas, j’ai stoppé au Requiem de 2007. Après sa très correcte resucée d’Alien, Wallfisch se coltine son rival imposé par la loi des séries, plus prédatrice que les deux réunis. Sûr, c’est pas un cabot : ça gronde, ça bastonne, c’est noir électrique… Effrayant, oui, mais vite chiant.
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Les premières 20 minutes sont un calvaire auditif. Et après me direz-vous ? Bah après, c’est pareil sauf qu’il y a un peu plus d’orchestre. Mais les infrabasses qui tombent en cascade sont d’une telle lourdeur, les effets technoïsant sont tellement envahissants qu’on peine à distinguer le motif composé par Wallfisch. Mortellement nul.
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Le film est une chouette surprise. Wallfisch ne choisit pas la facilité et créé un univers musical pour chaque segment de l’histoire, sans reprendre directement les musiques de Silvestri. On peut juste entendre de temps en temps une distorsion des six notes du mythique thème principal. Agréable.
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