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Toute petite exhumation que ce Class qui fait assez pâle figure au sein des musiques pour comédies que le compositeur aura signé tout au long des années 80. L’accroche principale porte bien la marque de son auteur; mais il n’y a guère plus à se mettre sous la dent ici, aux côtés de développements sentimentaux convenus et de la source music.
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Partition courte, sans surprise mais très appliquée. Elmer use de tous ses trucs instrumentaux et mélodiques de l’époque avec entrain mais sans ondes Martenot (!). Très mélodique et doucereuse, la nostalgie évoquée est palpable. Restauration excellente malgré les sources.
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Deuxième et dernière collaboration, après The Great Santini, entre le compositeur et le peu prolifique réalisateur Lewis John Carlino. Le trés court score (21 minutes) est assez léger et rafraichissant, avec quelques belles envolées. D’un intêrét variable suivant les morceaux, les bonus sont un bon complément. Charmant, mais pas indispensable.
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Film urbain ou pas, comédie ou non, Elmer parvient toujours à bernsteiniser 2-3 mesures western pour rappeler qu’il est là. Le canapé « class » de l’affiche s’enrichit donc d’un aimable americana de salon, un poil pesant, popisé façon 84 pour s’accorder au décor. Du piano, du saxo, de la tendresse… Gare au schmaltzy, mais c’est sympa !
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Un Bernstein somme toute assez mineur (mais très plaisant) sera toujours bien supérieur aux bouses faites de nos jours pour des comédies romantiques. Dans les années 80, Elmer était revenu à ses amours premières, aux sources du jazz, et ce Class s’inscrit pleinement dans cette période. Pas renversant, mais ne manque pas de… classe.
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Un Bernstein typique de cette époque, curieusement inédit, loin des éclats du Golden Age. Le grand Elmer sait y faire, le score est romantique et enlevé, et bien sûr extrêmement bien écrit.
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