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Aux côtés de plages d’un jazz/blues du cru (et d’un design musical intimement lié à la jouabilité), Derivière offre une expérience narrative ambitieuse où, à chaque chapitre, un fil est bâti autour d’une chanson introduite de manière parcellaire par un chœur d’enfants jusqu’à sa version finale. Aussi brillant que le Assassin’s Creed Syndicate de Wintory.
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Derivière nous emmène dans un monde instrumental et vocal unique, saisissant, comme une comédie musicale macabre. Fortement inspiré du folk américain façon Nouvelle-Orléans, banjo, clarinette, trompettes, piano ont la part belle. L’album Sountrack est tout juste démentiel. À ne pas rater !
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Pour illustrer le lore de ce jeu (un sud étazunien gothique) comme pour l’exprimer en chansons tout aussi expressives, Derivière maîtrise la manette. Influences jazz/blues, gospel… La richesse et l’énergie sont patentes. Même hors gameplay, ce bayou toujours musical s’explore comme un excellent album concept.
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Derivière essaie toujours de tirer parti du contexte (ici, une jeune black perdue après qu’un ouragan a dévasté la Louisiane) mais aussi des capacités des personnages. Il combine donc adroitement les instruments idoines (banjo, fiddle…) à des chœurs d’enfants dans un somptueux mélange horrifico-folk avec de vraies cordes.
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Trois parties, dont une avec des chansons qui lorgnent parfois vers Elfman tout en gardant une identité propre. C’est bourré d’humour. Une seconde galette avec le score où le compositeur s’amuse avec les voix et l’orchestre, c’est vraiment très original. Et enfin une dernière partie jazzy et New-Orleans épatante. Un vrai plaisir d’écoute !
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