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Au vu du sujet on accordait une confiance aveugle à Wiedmann pour nous concocter une petite illustration d’épouvante maison, a minima ludique, contrastée et quelque peu macabre. Quelle déception donc de ne découvrir qu’un score orchestral aseptisé, à peine sympathique, sans idée aucune et digne d’un thriller pâlot. Un rendez-vous manqué.
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Si son récent Batman: Caped Crusader m’avait gentiment titillé, là, j’avoue ne pas vraiment ressentir le même plaisir. Tout est transparent et rien n’accroche l’oreille. Ni en bien, ni en mal. Un score absolument fonctionnel et sans âme. Et hop, je passe au suivant.
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Que reste-t-il de l’été une fois l’automne passé, et des monstres la lumière allumée ? Peu de choses. De même pour ce score appliqué, qui sait créer une ambiance sans rien proposer. Une l’écriture semi-automatique pas désagréable mais si fortement volatile que la fin, plus enlevée, arrive trop tard.
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J’ai plutôt tendance à « défendre » Wiedmann parce que c’est un compositeur qui a une technique assez solide bien que souvent sans imagination. Ici encore, c’est propre et fonctionnel. Mais guère plus. Pourtant l’orchestre est de taille respectable mais tout est en pilotage automatique, jusqu’aux sempiternels ostinati de cordes.
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Finalement Frederik Wiedmann est meilleur quand il y a un peu de noirceur dans le sujet. C’est le cas pour cette péloche avec Mel Gibson où des enfants partent à la chasse à la sorcière. C’est pas mal joué, avec un sentiment de menace peut être un peu trop omniprésent au final.
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