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Le concept appelle une diversité de ton et d’instrumentation que le duo mène avec une délectation ludique : entre deux standards jazz en guise d’intermèdes, on se régale d’un large spectre de thèmes mélodiques enrobés de pastiches finement conçus, du mélodrame à l’ancienne à Basic Instinct en passant par le groove des braquages 70’s.
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Ludique, toujours aussi espiègle et bigarré mais aussi un peu plus jazzy et moins agressif que le précédent album. La composition est partagée mais le résultat est de la tenue habituelle de Pemberton, très porté sur les couleurs, percussions et rythmes sans perdre le sens dramatique de l’entreprise.
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Très occupé par le spider-verse, Pemberton a coopéré avec Schweitzer pour cette seconde saison. Les soixante musiciens du Fame’s Orchestra sont de retour pour donner vie à des musiques colorées, chaque épisode s’inspirant d’un genre cinématographique différent. Un album encore meilleur que le premier. Est-ce l’effet Schweitzer, docteur ?
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Cette nouvelle party redonne à Pemberton l’occasion de manier les genres, ce qu’il fait avec brio et Schweitzer. Le style varie selon les épisodes, on trouve beaucoup de musique, avec une forte présence d’un orchestre « à l’ancienne » et pour tout dire de la classe de la cave au grenier.
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La sélection est longue, sauf que vu le concept, la musique, référentielle, change à chaque épisode. Pemberton et son comparse s’en donnent à cœur joie et s’amusent comme des fous, sautant d’un style et d’un genre à un autre, parodiant avec bonheur Desplat, Barry, Herrmann, Goldsmith et tant d’autres. Et c’est super bien fait. Comme la série quoi.
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