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L’écoute isolée ne rend pas justice au travail morcelé mais pointilleux de Pemberton qui à l’écran surfe habilement entre les chansons d’époque pour construire par petites touches son riche mélange convoquant à la fois comédie pop 60’s et heist movie 70’s, synthés vintage, développements romantiques ou dramatiques et élans volontaires.
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On nous promet la lune, mais ce n’est apparemment pas Pemby qui va nous l’apporter. Cela dit, l’ensemble est plutôt intéressant, même si ce sont clairement ses morceaux typés 60’s qui m’ont le plus plu. Malgré de bons passages, le reste semble assez fade, même si l’on sent le travail. Au moins, il n’a pas été chercher sa lune dans le caniveau.
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Couleurs sixties, comédie romantique, course à la lune, vrai-faux complotisme assimilé : j’ai parfois songé au Sebastian de Goldsmith, en moins cérébral, l’ampleur spatiale, l’émotion et le chic rétroactif d’un Giacchino en plus. Une musique cool, charmeuse, qui tire un très bon parti de ses synthés antidatés.
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Sans se départir de son style groovy et quelque peu foutraque, Pemberton rend ici hommage aux comédies acidulées des années 60 et soigne tout autant la forme que le fond. Et ça marche du tonnerre. Certaines pistes possèdent une dynamique rare, surtout de nos jours où tous les potards sont constamment à fond. Feel super good.
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Une drôle d’histoire que ce faux alunissage, le tout traité sur le ton de la comédie. On pense à The Bad Guys pour les passages groovy d’une part, et aux gros scores qui célèbrent l’héroïsme américain d’autre part. Pemberton réussi parfaitement son numéro d’équilibriste mais l’ensemble est quand même long… 37 extraits, plus de 70 minutes…
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