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N’ayant dans l’épouvante ni l’acuité d’un Young ni les qualités empathiques d’un Velázquez, le compositeur déroule ici une musique pour orchestre, chœur et électro très convenue, lourdaude même par instants, au violon bien peu diabolique et dont les premières notes du thème principal renvoient un peu trop à l’emblématique X-Files.
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Astucieuse et maline, cette partition horrifique se démène avec un budget manifestement modeste. Elle dose savamment effets (orchestraux et choraux, samplés ou non) et mélodie (au piano, et surtout un violon diabolique). On se prend au jeu avec plaisir et j’attends désormais le prochain Vilà avec intérêt.
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Si le compositeur barcelonais a déjà plus d’une décennie d’œuvres à son actif, je ne connaissais finalement que les deux morceaux présents sut les chouettes compilations Short Cuts. Ici, sa démarche est classique, mais tellement mieux maîtrisée que chez un paquet de tâcherons. Un score qui génère une vraie atmosphère, tout restant écoutable.
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Un score horrifique riche en plages de tension purement sonores, interchangeables parfois, mais au style bien marqué enrichi par l’utilisation de touches classiques : valse, violon et piano, citations ou reprises du répertoire : Beethoven, Bizet, Mark Snow. Les Maîtres, quoi. Un bon petit score.
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L’Espagne et le fantastique ont donné naissance à quelques musiques bien au-dessus de la moyenne. Le minimalisme de Vila, lorgnant vers une figure obsessionnelle à la Vertigo, bascule vers un dénouement plus ample avec chœurs et une certaine émotion qui ne sont pas sans rappeler un certain Velázquez. Y’a pire !
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Film d’horreur espagnol qui a un bel avantage : Macarena Gomez, que j’aime beaucoup ! Le compositeur évite le traditionnel sound design et y va à fond dans le crincrin, avec plus ou moins de bonheur mais beaucoup d’application. Cependant… Que diable vient faire ici le thème de X-Files ?
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