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Petit score orchestral parfaitement troussé dont le principal atout tient en de généreuses séquences d’action idéalement nerveuses voire carrément exubérantes plutôt que dans des éléments de mystère ou de comédie fort plaisants mais plus convenus. McCreary ne force donc pas son talent mais connaît néanmoins son affaire et ne déçoit pas.
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L’intro bourrine m’a rappelé les débuts de Brian Tyler, façon Darkness Falls. McCreary invoque ce qui devrait me combler de bonheur, un orchestre réel (y a des bois, les gars !) et un souci narratif et thématique évident mais… les mélodies elles-mêmes m’ont semblé invisibles. Ça reste très sympa !
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Après les deux Happy Death Day et Freaky, il paraît logique de retrouver l’Ours sur le nouveau film de Christopher Landon. Si la musique est balisée, tour à tour légère, flippante, grandiose ou trépidante, ça reste bien meilleur qu’ailleurs. On peut supposer que le compositeur sera aussi de la partie pour Arachnophobia, le prochain Landon.
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A part dans le thème principal, je n’ai pas vraiment reconnu la patte si familière (à mes oreilles) de l’ours McCreary… C’est à peine si j’y ai vu son fantôme. Tout cela m’est apparu impersonnel. Efficace, oui, mais en pilotage automatique, ou comme s’il avait délégué à outrance à son équipe. Ou peut être un peu des deux.
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« Ma lettre d’amour à Goldsmith / Williams / Elfman / Amblin des années 1980. » C’est le compositeur qui le dit, et vous pouvez le croire sur parole ! J’ajoute une pincée de Horner et un zeste de Silvestri pour faire bonne mesure. Mais ça reste toujours du Bear McCreary qui s’éclate. Et ça s’entend ! Et comme en plus le film est finalement réussi…
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