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Cet oxygène, c’est aussi celui que Rob nous octroie ou nous refuse, ce qu’il fait savamment tout au long de cette B.O. qui se révèle de fait tantôt libératrice, tantôt anxiogène. Quelle que soit son essence, orchestrale, vocale ou purement synthétique, elle garde le même pouvoir de fascination. Une belle réussite dans le genre, une fois encore.
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Ce mois de juin ensoleillé marque évidemment le retour des Rob d’été. Bon, j’ai toujours autant de mal avec ses synthés, mais je dois bien reconnaître que c’est moins pire que d’habitude. Je m’attendais à un truc anxiogène d’ambiance et je découvre un score assez varié (pour du Rob, hein…). Bref, ce n’est pas mon kif, mais ça reste plutôt écoutable.
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Un sound design qui fait office de musique sur bien des morceaux. L’intérêt s’essouffle rapidement. Mais comme Rob ne manque pas d’air, il recrache ses influences carpenteriennes (entre autres) en boucle et en apnée. La musique, volontairement, est assez claustro, mais on a vite envie de changer d’air.
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La BO fonctionne vraiment bien sur les images, et plus rare avec Rob, sans les images ! Une démarche intéressante du compositeur qui apporte musicalement, c’est le paradoxe, de l’air à cette histoire de claustration. Sans être d’une folle originalité, c’est quand même bien joué ! D’aucuns auront du mal à dire que Rob nous pompe l’air sur ce coup-là !
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