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Price a-t-il besoin de la relative liberté d’inspiration qu’offre le documentaire ? Son style mélodique semble en tout cas éprouver quelques difficultés à s’épanouir pleinement dans le cadre plus rigide de la fiction : comme pour The Aeronauts, rien de désagréable ici mais une certaine fadeur, y compris lorsqu’il s’agit des couleurs d’erhu dans l’orchestre.
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Passée la dizaine de chansons dans le plus pur style Disney (!), le score s’élance vers les étoiles avec nettement plus d’exubérance que dans Gravity et quelques touches chinoises pour draguer le public cible. On reste dans le sillage animé ouvert par Powell, mais le résultat n’a pas à rougir, et s’écoute très agréablement.
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Après un lot conséquent de chansons particulièrement pénibles, le score semble soulager l’auditeur, quelque part. Ah non en fait, c’est sans intérêt.
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Steven Price ? Où ai-je déjà lu ce nom ? Ah oui, deux critiques à gauche. Ce score de dessin-animé n’a évidemment rien à voir avec celui du documentaire d’à-côté. Enlevé et frais, avec d’agréables ambiances chinoises et des passages plus contemporains, le score est vraiment plaisant. Quant aux chansons (sauf deux), elles sont sympas.
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Il vous faudra franchir plusieurs chansons (certaines, orchestrales, réussies, le reste vaguement R&B et pas très bon) avant d’arriver aux 44 minutes de score de Price pour grand orchestre et chœurs. Pas foncièrement originale, sa musique reste néanmoins divertissante, avec un petit côté asiatique et une bonne dose d’aventure juvénile.
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Un film d’animation siglé Netflix. C’est produit par la Chine et les chansons – hormis la bouillie postmoderne – s’inspirent beaucoup du Mulan de Goldsmith. Il y a pire comme référence. Côté score, Steven Price s’en sort plutôt bien avec une partition qui respire l’aventure.
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