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Avec ses lignes mélodiques touchantes et chaleureuses, ses développements orchestraux qui transpirent la force tranquille, et sa petite pointe de mélancolie parfois, Steven Price dresse un très beau portrait musical de David Attenborough et donne à entendre une douceur introspective et élégiaque toujours lumineuse. Formidable.
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Price enchaîne les scores « verts ». Là on devine vite que les nouvelles ne sont pas très bonnes pour notre planète : sur des tempos toujours proches, sans ruptures rythmiques, les morceaux se suivent avec une certaine monotonie. Mais il y a une finesse d’écriture, la mise en avant des bois par exemple, et une gravité sincère qui touche.
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Le compositeur a semble-t-il trouvé définitivement son mantra en appliquant aux documentaires toute l’emphase dont il est capable, quitte à reprendre les codes éculés de la maison Arthus Bertrand : dans le genre orchestral écolo tristoune et lénifiant, il est leader, Price !
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Le constat est sans appel : la Nature est en grand danger ! Le compositeur se met donc au diapason de cette réalité, en proposant une musique assez triste, mélancolique et dramatique. Bref, c’est la sinistrose… ou presque, car Price souligne aussi l’espoir. Grâce à sa musique, on se prend alors à rêver que la situation puisse s’arranger.
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Nous sommes responsables des dégâts que la Terre subit. A travers le parcours de David Attenborough, Price a composé un hymne musical à cette Terre maltraitée, à l’opposée de son virevoltant Dolphin Reef. Tout ici est retenue, profondeur et gravité. Mais pas chiantitude. Juste beau. Comme notre Terre.
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Très jolie B.O. toute en douceur. La voix de David Attenborough se ballade de temps en temps sur les notes pour livrer sa sagesse. C’est beau, c’est calme comme l’expérience de cet homme. Décidément, Steven Price se débrouille très bien dans l’exercice de la musique de documentaire.
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