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Certes, tous les clichés de la musique de film à la japonaise sont là, mais ils sont exécutés de fort belle manière et soutenus par une thématique inspirée. Satô, compositeur prolifique au Japon mais fort peu connu dans nos contrées, mérite donc d’être découvert à l’occasion de cette chouette partition dramatique. Mieux vaut tard que jamais !
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Une comédie dramatique historique que Satô traite avec un souffle étonnant, comme un film en costume à l’ancienne, avec mélodies franches, et tout un arsenal d’instruments folkloriques (shamisen, erhu, flûtes de bambou, taïkos…). C’est sans doute aller un peu loin, mais la générosité du compositeur évoque volontiers celle d’un James Horner…
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Absolument tous les clichés instrumentaux et mélodiques de la musique de film japonaise sont là, Satô parvenant même placer in extremis un vague Nô dans le dernier titre, le tout lié par un sirop mélo qui vous caramélise les oreilles en trois mesures, ou les tambours martiaux accompagnant l’action qu’on a entendus partout.
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Partition d’aventure fantastique léchée, au ton plutôt léger, dominée par les flûtes et les percussions. Les clichés musicaux sur le Japon médiéval abondent, mais le tout est mené avec un professionnalisme sans faille, avec de grands thèmes amples et des figures rythmiques accrocheuses. Conventionnel mais très satisfaisant.
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Entre orchestre symphonique et instrumentation asiatique par touches mesurées et sensibles, le score navigue avec bonheur au gré d’une contemplation sereine et parfois envoutante. Les harmonies typiques du genre font mouche et les mélodies sont souvent superbes. En cours de route, ça devient moins passionnant mais le tout est de qualité.
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