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Après la surprise de Creed, qui avait révélé Ludwig Göransson, cette nouvelle partition confirme la sensibilité de son auteur. Malheureusement, la bonne impression initiale est un peu gâchée par le minimalisme trop répétitif des compositions, et l’album semble au final bien plus long qu’il ne l’est en réalité. Mais le monsieur a du potentiel, c’est sûr.
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On trouve ici tous les attributs musicaux du cinéma indépendant (guitares, piano, cordes et quelques solistes mis en valeur), mais Ludwig Göransson, dont on n’a pas oublié le formidable Creed, parvient bel et bien à insuffler une touchante sensibilité, un désir de liberté et de vie qui rend le tout plutôt charmant.
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Cette musique illustre une romance adolescente avec une fraîcheur et une légèreté très agréables, donnant l’impression de vivre dans une bulle d’air, naviguant dans l’eau et dans l’air. Beaucoup de guitares, de piano, de cordes et de réverbération, mais l’écriture astucieuse donne une vraie direction à ces choix de timbres habituels sur ce type de films.
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Le compositeur de Creed met en place un score aux antipodes de la prétention. Sa musique, simple, est très rafraichissante. Son orchestration (banjo, guitare, synthés, ensemble de cordes, piano, flute) sert très bien le film au propos touchant d’une jeune fille malade qui ne peut plus sortir de chez elle. Une belle partition, pure et sans fioritures.
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