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Dans la lignée d’Inception : froid, électrique, jamais grisant, souvent assourdissant et agressif à outrance, où le son prévaut trop commodément sur le musical sans qu’on comprenne si cela sert à autre chose qu’à en rajouter une couche. Subsistent ici quelques sonorités à la Tron Legacy, là une rythmique techno énergisante… C’est peu.
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Comme le film, l’accompagnement sonore a le mérite de sa radicalité, et pousse dans ses derniers retranchements la logique de la musique de blockbusters des quinze dernières années. Ici, même la mélodie a disparu presque totalement au profit d’un travail sonore, réel, qui solde tout l’héritage symphonique de la musique hollywoodienne. Table rase.
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A l’heure où des compositeurs débitent au mètre de la bête musique orchestrale sans âme, il est réconfortant de voir que d’autres osent sortir des sentiers battus par le vent du conformisme. Le Suédois y développe une thématique d’une richesse folle et d’une rare puissance émotionnelle. Nan, j’déconne ! Impressionnant… de néant !
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L’écriture musicale en forme de palindrome, McCreary s’y était attelé avec plus de réussite dans DaVinci’s Demons. Ici, c’est prétentieux et, sans les images, proprement vide et insupportable, même si, ça et là, quelques morceaux surnagent un peu. La réputation de Göransson me semble pour l’instant bien surestimée. Tenet, c’est SOS et Xanax !
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