AMERICAN PASTORAL (2016)Compositeur : Alexandre Desplat
Éditeur : Lakeshore Records
Format : CD & Digital
Date de sortie : 21/10/2016
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Desplat s’empare d’abord du rêve américain pour l’habiller d’un americana à la beauté gracile. Mais peu à peu, le malaise puis la tension s’installent, et de subtiles dissonances entrainent la partition dans un clair-obscur annonciateur d’une décomposition de la cellule familiale, diffusant à chaque note l’admirable intelligence dramatique et littéraire de Desplat. |
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Teintant le thème attaché au personnage principal d’une intonation juive, Desplat s’approprie quelques éléments d’americana pour mieux les enterrer. Rarement il se sera embarqué dans une approche aussi crépusculaire et désenchantée, voire dépressive. Totalement en phase avec son sujet, c’est une fois encore une réussite indéniable. |
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Tout en finesse et dans la mesure (comme d’habitude), Desplat peint le tableau d’une famille pas très folichonne. Mais entre la sobriété et une pointe d’austérité, il y a comme un manque de passion là-dedans qui rend ce travail finalement oubliable. |
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Que dire si ce n’est que j’ai trouvé ça chiant comme la pluie d’automne ? Rien de honteux, mais la musique illustre à merveille le titre du film. C’est sans doute parfait dedans, mais de là à se farcir un CD…  |
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Encore une fois, son écriture feutrée, effleurante, pourra charmer l’un et ennuyer l’autre. La première moitié de l’album est la plus engageante, plus variée, avec un malaise herrmannien palpable. La seconde, dominée par le piano et la tristesse, pourra paraître plus statique. Classique et classieux, comme d’habitude avec l’auteur. |
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Un score sans prétention mais confectionné avec l’amour du travail bien fait, ça fait toujours plaisir. Le compositeur met en musique ici le premier film d’Ewan McGregor avec, comme d’habitude, justesse et sensibilité. La musique est interprétée par le prestigieux London Symphony Orchestra, et fait une belle place au piano, à la harpe et aux cordes. |
