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Partition au style militaire et mélodique direct et sans grandes fioritures, assez proche de celui d’un Michael J. Lewis en pareilles circonstances. Il est rageant que la qualité sonore soit aussi erratique et confine cette parution à n’être « qu’un » témoignage d’archive, même si par ailleurs les compléments sont fort plaisants.
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Si certains trouveront peut-être à critiquer la qualité sonore de l’album, ce n’est absolument pas mon cas. Pourquoi bouder son plaisir, surtout que l’on doit se contenter (pour l’instant) de ça et que c’est loin d’être catastrophique. Le jeune, et déjà talentueux, Roy Budd avait proposé un excellent score d’action empreint de virilité et de romantisme.
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Quel bonheur de pouvoir apprécier cette musique explosive, nerveuse, au thème principal de western martial tragique et au romantisme fiévreux. Quel dommage que le son ne soit pas toujours au top. Amateur de Goodwin, Fielding, May, foncez. Si un label veut tout réenregistrer, j’en suis !
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Boire une Bud avec Roy, votre meilleur pote. Zeppelin s’embarrasse peu de noirceur, d’épaisseur ou de complexité : thème qui frappe, ligne claire et préséance rythmique, éclat et plaisir avant tout. Une B.O./BD Artima héroïco-militaire qu’on devait fredonner en sortant de la salle. Album incomplet, son médiocre, mais faute de mieux…
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Dans les passages enlevés, Budd se la joue Fielding en mode bien vénère. Si la prise de son d’époque, malgré les efforts de remasterisation, ne rend pas justice aux orchestrations, le score reste néanmoins efficace et agréable à écouter, charpenté autour d’un thème simple mais musclé qui ne verse jamais dans les facilités harmoniques.
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Après Black Sunday, voici le dirigeable de Zeppelin. Un score martial d’aventure qui ne néglige pas le côté suspens, très classiquement composé par Roy Budd, qui se permet quand même quelques passages groovy, en bon Briton des années 70. Un poil suranné, notamment les démos…
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