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En l’état on a ici affaire à un album tiédasse des NIN, lui-même reflet d’une bande originale mitigée qui à l’écran peine terriblement à séduire, un tout électro qui, entre sonorités et rythmes indus, rétro ou dance, tout en payant son tribut à Daft Punk, manque de cohésion et de fil conducteur solide.
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À des années-lumière de la force narrative et évocatrice des deux précédents. Cependant, pris comme album d’électro, c’est sympa quoique monotone. Souci du détail, avec textures, timbres ou figures rythmiques qui intriguent, même si l’ensemble n’invite pas à l’engagement émotionnel.
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« Ce n’est pas une défaillance de vos enceintes. N’essayez donc pas de régler le son. Nous maîtrisons toute la souffrance que ressentent vos tympans et votre cerveau. Nous pouvons vous noyer sous un millier de grésillements ou dilater une simple note jusqu’à lui donner le coup de grâce, et même au-delà… » Ce Tron électro est un é-Tron !
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Ares ton char, Trent, on t’a reconnu ! Une pièce dans le Tron et c’est reparti pour une messe 100% électro avec quelques parties chantées, plus proche d’un album indé ténébreux que du zest synthé – orchestre coloré de l’original. Restent des échos vintages sympatoches pour l’évoquer. L’électronique a bien changé, je n’y reviendrai pas.
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Bon, n’y allons pas par quatre chemins : je n’aime pas NIN. Leur musique rock-électro-industrielle, c’est souvent pour moi une catastrophe… industrielle. Les gugusses musclés Reznor et Ross ont récidivé dans cette voie. Aucune proposition musicale intéressante. C’est creux et vide. J’en viens même à préférer Daft Punk. C’est dire !
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Je connais Reznor et Ross pour leurs B.O., mais je dois avouer que je ne connais pas du tout Nine Inch Nails. C’était donc l’occasion et je dois dire que j’aime vraiment beaucoup ce son, à la fois indus et électro, ainsi que les chansons. Hors contexte, ça s’écoute vraiment très bien ! Et je sens que ça ne va pas plaire à tout le monde.
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