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Ce qui épate n’est pas tant le choix de mêler moult instruments asiatiques, musiciens de Nashville, orchestre et chœur (le tout sous la supervision de l’excellent Chad Cannon), c’est plutôt la manière assez frontale et même un brin tarantinesque par moments avec laquelle Otawa pousse le curseur vers le western.
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Croiser musicalement western et film de samouraï a rarement été mené avec une autant d’ampleur. Otawa, épaulé par Chad Cannon aux orchestrations et arrangements, joue clairement l’idée de « chanbara spaghetti » (hollywoodisé). J’y ai retrouvé la fougue dramatique de Gun de Lennertz. Totalement conquis.
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Partenaire régulier de Mark Mothersbaugh. Toma Otawa, aka Wataru Hokoyama, propose un fort sympathique et réjouissant score, avec une fusion musicale entre l’Asie et l’Occident. Le procédé n’est certes pas nouveau, mais il a le mérite d’être très efficace sur moi. Et en plus, les chansons sont belles. Que demander de plus ?
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Otawa, né au Japon, vit à L.A. Son Ghost… hante joyeusement une Asie mélodique, dynamique, occidentalisée à (pour notre) loisir : percussions, flûte, shamisen, appuyés par l’orchestre. Toma flirte avec le western, use de la guitare, des voix : la recette est complète, pas originale pour un yen, mais aussi agréable qu’un très bon saké.
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Oscillant entre Zimmer et Morricone avec plus ou moins de bonheur, la musique d’Otawa n’atteint à mon sens pas l’ampleur de celle de Eshkeri pour Ghost Of Tsushima. Ceci étant, sans le visuel du jeu vidéo, ça reste très agréable, orchestral et thématique avec les déférences obligées à l’imagerie sonore du Japon médiéval.
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Jeu vidéo qui se déroule au Japon, la musique fait donc couleur locale, logique, mais pas seulement ! Otawa mêle à sa partition traditionnelle des sonorités western et ça matche vraiment bien. Si on ajoute que pour une fois ce n’est pas interminable, on obtient une chouette B.O.
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