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Musique mélo pour piano et orchestre avec traits solistes de violon et de nickelharpa, honnêtement confectionnée mais pas follement inspirée malgré quelques instants d’une douceur lumineuse appréciable. Appliquée mais scolaire, en rien désagréable mais laissant une impression de déjà entendu.
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Partition ambitieuse pour drame historique. Coda se démarque dans les moments émouvants (The Wedding), grâce à des arrangements délicats (piano, cordes, bois, harpe…). Par comparaison, les morceaux décrivant la violence guerrière m’ont paru trop impersonnel et simplistes. Heureusement, l’autre facette l’emporte.
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John Coda m’était inconnu (et je ne dois pas être le seul), mais sa musique pour un biopic sur un artiste durant la guerre m’a fait très bonne impression. Loin du simple pathos, il arrive à souligner l’espoir et la beauté qui peuvent naître et s’épanouir dans les lieux les plus terribles, comme un camp de concentration. Un compositeur à suivre ?
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Art, amour et camp de concentration. Cordes chaleureuses, espoir, lumière : l’horreur est mise de côté pour valoriser l’humanisme d’un classicisme hollywoodien à la Schindler’s List qui embrasse les sentiments sans se cacher, quoiqu’avec tact. À la Coda, John s’en tire littéralement « en beauté » mais ne brille pas par ses idées.
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Coup de cœur du mois ! Une musique orchestrale mélodique, dramatique, ample, généreuse et en même temps sensible sans trop d’esbrouffe (certes, avec les facilités du moment au niveau des enchainements d’accords). Vu le sujet et en écoutant cette musique, j’ai envie de voir le film. Et, de nos jours, ça n’est pas si fréquent…
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Ami de la gaudriole, passe ton chemin. Une histoire d’amour vraie dans un camp de concentration. Et pourtant le film vise la fantaisie, voir l’humour, par le biais de son narrateur. Coda l’a totalement compris. Quelque part entre Schindler’s List et La Vita e Bella, toutes proportions gardées.
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