 |
Au-delà du fameux chant partisan exalté et volontiers entêtant, Morricone concevait là un savant métissage qui, alliant chœur, orchestre, orgues, lutherie électrique et percussions ethniques, exerce une fascination tout aussi admirable que celle de ses plus emblématiques westerns. Magistral !
 |
 |
Je dois bien reconnaître que la musique de Hans Zimmer m’a impressionné, car… Hein ? C’est pas lui, c’est Ennio Morricone ? Ah oui, c’est tout de suite plus logique ! Que dire sur cet immense score ? Le Maestro livre une œuvre orchestrale et chorale d’une richesse folle, que l’on prend plaisir à explorer écoute après écoute. Un album incontournable !
 |
 |
Entre la fameuse marche « révolutionnaire » dont les composantes se forgent peu à peu, la fusion d’époques et de styles musicaux, les moments de tensions atonaux et sa mélancolie, Morricone est encore une fois passionnant. L’intégrale délaye le tout mais qu’importe, il capte l’auditeur même avec trois instruments.
 |
 |
J’ai toujours le même problème avec les intégrales de Morricone : c’est trop long. Cela manque de variations (sans compter les pistes de percussions solo qui ne mènent nulle part). Alors, oui, le thème central est superbe, mais vraiment c’est trop long. Pour les inconditionnels du maestro seulement !
 |
 |
Morricone développe un thème sous forme de mélopée – on pense à Here’s To You de Sacco & Vanzetti – ode à la liberté d’un peuple opprimé. La libération semble inéluctable à l’écoute de cette musique puissante et enivrante. C’est simple et fort à la fois. Très belle réussite.
 |