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On pourrait aisément réduire l’effort au seul pastiche de la facette profondément dramatique de Williams, mais est-ce si simple ? Protégé d’Abels, Moody embrasse la fresque aventureuse et historique avec une expressivité, une plénitude orchestrale et un sens de la narration musicale qui promettent beaucoup.
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Des mélodies intéressantes, une écriture qui respire, une implication dramatique évidente et, mazette… des BOIS !!! Moody s’inspire beaucoup de Williams. Entre solistes et cordes c’est réussi, chaleureux… mais, rhâââ, pourquoi les cuivres sonnent souvent si cheap ? À part ce bémol, très bel effort.
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Si je connais bien sûr Hank Moody, je n’avais jamais entendu parler de Cameron. Ce dernier fait souffler un réjouissant vent d’aventure, qui met de bonne humeur. Hélas, sur la durée, cette fraîcheur s’étiole au profit de musiques plus transparentes. On a donc affaire à un bon score qui gagnerait à être condensé pour un meilleur plaisir d’écoute.
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Le mood(y) est Williamsien – celui, émotionnel, de War Horse, pas d’Indiana Jones comme on pourrait le croire. C’est chaleureux, les cordes enveloppent et les bois font leur numéro de charme. L’écriture mériterait un bon 4 mais finit en papier peint de luxe, faute d’inspiration mélodique : après trois écoutes, je n’ai rien retenu.
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Voilà un compositeur qui œuvre dans une certaine tradition de la musique de film thématique et orchestrale qui n’est pas faite pour me déplaire. Mais son style manque encore de personnalité et sa thématique peine à se retenir durablement. Dommage car l’album possède quelques fulgurances mélodiques qui promettent beaucoup.
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Minisérie mise en musique par un très jeune compositeur afro-américain de 24 ans. Alors il y a des scories et des références, mais c’est quand même un sacré boulot de la part de Moody, avec une B.O. ample et puissante. À suivre d’urgence !
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