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Traitement musical qui a tout de la catastrophe industrielle : casting raté et chaotique, bouillie électro-orchestrale ringarde et allusions punk-rock basses du front, sans compter la manière avec laquelle le thème emblématique de Williams se retrouve dévoyé dans une entreprise de déstructuration absurde et pitoyable.
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Les chansons sont marrantes. Mmmh, pardon ? Le quoi ? Ah, le score… Eh bien… Je ne peux que plaindre les pauvres Murphy et Fleming qui ont certainement sué sang et eau pour parvenir à satisfaire la production avec… ça. L’album servira peut-être un jour de pièce à conviction ?
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Je n’étais pas super chaud, ne trouvant pas d’ordinaire les compositions du duo super captivantes. Étonnamment, je me suis laissé embarquer, en sachant que ce n’est pas une super musique. Les adaptations de Williams sont finalement intéressantes, même si cela rend parfois le reste du score superfétatoire. Moins naze qu’attendu.
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Citer Williams pour convoquer un univers est déjà un aveu. Le faire en quatre notes façon épique bas du front, c’est dans la logique du reste. Pire, on finit par regretter ces reprises tant la forme générale est pauvre et pesante. Total : il faut gagner sa croûte, mais celle commise par ces deux entarteurs de légende mérite sanction.
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Un des morceaux s’intitule Remote Control. Prémonitoire : c’est un massacre du thème de Superman. Samples dégueulasses, zéro dynamique, ostinati rebattus, amputation de notes qui ne tombent pas sur un temps fort pour donner le fameux « epic sound». Des compositeurs DC tels que Kral, Carter ou Ritmanis auraient fait 100 fois mieux !
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Ouch ! Il en va de la B.O. comme du film… Qui ne sait pas où il va justement. Alors il ne va nulle part. Comme la BO. Ça fait beaucoup de « va » et du coup je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre là. Avec la note, ça ira mieux.
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