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Zimmer était sans aucun doute à l’époque le choix le plus adéquat pour insuffler le vent croissant de liberté que réclamait le road movie féministe de Scott. Parfaitement entouré, le compositeur supervisait une approche rock-country revigorante (avec harmonica, banjo et guitares) assortie de mouvements à l’énergie lumineuse.
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L’occasion d’écouter le Zimmer des débuts, sur des drames ou des comédies, comme ici, me donne souvent un sentiment de fraîcheur, de légèreté, de naïveté directe. Un souci d’évoquer des émotions avec une combinaison artisanale de sons, dans un langage musical mélodique simple, aéré. Ça fait du bien.
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Un énergique score country-bluesy-rock souvent rugueux, qui sent le sable chaud, la sueur et le cambouis. C’est tellement plus intéressant que ce que le compositeur nous inflige depuis de trop nombreuses années. Décidément, Hans Zimmer, c’était quand même mieux avant !
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Thelma Country & Louise Zimmer. Un road movie chaud devant, pompé sur Spielberg pour la réal, et pour la B.O., guitares slide ou rock, harmonica, große perkussion et synthés. « Boire ou conduire il ne faut pas choisir », avec 3-4 Bud ça coule tout seul : en 91, Zim’ était déjà balourd, mais il savait faire des albums qui tiennent la route.
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C’est la grosse époque des reprises zimmériennes, et en voici une autre qui fait plaisir. Road-trip, road-movie, peut-être la version musicale féminine de Rain Man. La gratte électrique est reine, et l’ami Hans s’est certainement souvenu par instant du Shine On You Crazy Diamond des Pink Floyd, tant le son rappelle Gilmour. Sympa !
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