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Chuuuut… Ne dérangeons surtout pas le spectateur et enveloppons-le d’un voile vaporeux zen tristoune où s’expriment en toute discrétion piano, sonorités synthétiques et parfois quelques cordes et percussions. C’est doux, c’est neuf ? Non, c’est ennuyeux, sans réel attrait intellectuel et particulièrement neutre sur le plan émotionnel.
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Planant, avec nappes éthérées, délicates lignes de piano ou violoncelles en réverb’, et il y a un thème. C’est joli, ça rappelle Thomas Newman. C’est aussi cotonneux : je me suis endormi plusieurs fois. La vision du film est requise pour en apprécier toutes les subtilités, sans ça c’est vraiment long.
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Si ce film n’est pas la biographie du grand Chuck Cirino, on y trouve pourtant une musique pas terrible. Cette nouvelle collaboration avec le réalisateur Mike Flanagan permet au duo de musiciens de proposer une partition d’ambiance fade et bien chiante. Cela dit, je mets deux étoiles pour la jolie chanson finale, permettant à l’album d’avoir la moyenne.
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Si l’on considère Newton l’astrophysicien, la pomme ne tombant jamais loin du pommier, ses frères ont bien le droit d’écrire une musique aussi éthérée. Hors contexte, l’auditeur balancera entre voyage cosmique et bras de Morphée, selon ses prédispositions. Au moins ça ne risque pas de vous énerver, mais vous voilà prévenus.
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Clairement pas au niveau du film (formidable), la musique n’est qu’un tapis sonore qui égrène un vague motif au piano sur fond de synthés vaporeux. A force de vouloir se la jouer sobre et en retrait de l’immense et profonde émotion que dégage le film (sans pathos !), la musique en devient le parent pauvre et dispensable. Pas merci les Brothers !
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J’ai un peu de méfiance avec les Newton Brothers… C’est souvent tout ou rien. Là c’est un peu au milieu avec une B.O. très planante et jolie, sans écart de conduite. Sur les images de cette belle adaptation de Stephen King, c’est juste ce qu’il faut.
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