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Dix ans après l’easy listening de Tais-toi quand tu Parles, MBR remet le couvert Clair/Maccione/Trovajoli avec cette autre mise en musique légère aux arrangements ensoleillés, délicieusement ringards parfois, le genre qui fait sourire béatement en fond sonore. Pas sûr qu’on y revienne souvent pourtant…
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Silvestri était un pari, Trovajoli une valeur sûre. Entre comédie easy listening et parodie, les mélodies sont légères et langoureuses (la basse électrique), les arrangements pop sont à la fois rigolos et ciselés (Cosma n’est pas loin). Et puis comment résister à la voix d’Aldo ? Et le son est top.
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Assurément meilleur que s’il avait été moins bon, ce score s’avère plutôt réjouissant, malgré (grâce à ?) son côté parfois un brin cheap. En fait, c’est bien le genre de B.O. que je ne trouve pas terrible à la première écoute, mais je ne peux m’empêcher de relancer l’écoute. Et ça continue encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord…
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Le titre allèche. La trogne mafflue d’Aldo captive le badaud en goguette sur les Champs-Élysées. Et il « chante » ! Un autre siècle. Sans trop aller dans le joli, Trovajoli déroule une pop très très pop qui cherche sa rédemption dans le sucre joyeux. C’est moins nocif que le cholestérol, ça fait sourire plus qu’on en meurt, mais déjà…
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Le début des années 80 a connu beaucoup de pochades estampillées Aldo Maccione. Celui-ci n’est pas le plus honteux des projets et permet à l’acteur de pousser la chansonnette dans un style pop décontracté déjà (volontairement) ringard à l’époque. Le score, malgré l’emploi de vraies cordes, est lui aussi assez daté. Pour les nostalgiques…
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Ouille. C’était déjà ringard à l’époque et ça a très très mal vieilli… C’est dire ! Trovajoli est un bon compositeur mais ce qu’on lui demande là est indigne de son talent. Sauf pour l’extrait L’Attaque du Fort. Et c’est bien peu…
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