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Un Balfe de perdu, deux tâcherons de retrouvés : asséner des adagios pesants (parce que ça fait « tragique » voyez-vous) et broder très grossièrement autour des rythmes et accords de Schifrin n’a rien d’ingénieux, en témoigne une fois de plus ce papier peint d’une pauvreté affligeante en écoute isolée et d’une impuissance consternante à l’image.
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Catapulté en haut de l’affiche, le duo a sans nul doute permis de régler une situation compliquée. J’avais eu beaucoup de mal avec la paire de Balfe précédente et c’est ici toujours aussi impersonnel, poussif, pesant et pompeux, alors que ça sonne paradoxalement moins surchargé. Pas ma came.
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J’ai toujours du mal à comprendre (mais bon, j’suis pas très malin non plus) comment des compositeurs aussi peu connus peuvent se retrouver sur d’aussi gros projets. Certes, ils ont fait des musiques additionnelles pour les deux M:I signés par Lorne Balfe, mais quand même. Ils restent dans la lignée du mentor, avec un score bien terne et vide.
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Balfe viré par une I.A. rebelle !? Bin non, par ses assistants. Leur mission ? Tartiner le fameux thème dès qu’impossible. Ça c’est pour les hauts, et encore, y’a débat. Pour les bas, y’a pas photo, dès qu’ils ne citent plus Lalo, ils prennent l’eau. Cette fois on n’a pas eu Balfe, mais fallait-il tendre l’autre joue ?
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Déjà que je trouvais bien terne ce que Balfe avait fait sur l’épisode précédent (et je suis gentil), mais alors là… que dire ? Bah, rien, tiens. Ça vaut mieux.
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Pas vu le film. Balfe lâche l’affaire et donne le bébé à deux copains. Qui font la même chose, à savoir une utilisation massive et désordonnée du thème du regretté Lalo. Alors quel intérêt ? Ça tourne vite en rond et c’est super long. La musique n’était clairement la première préoccupation de ces suites.
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