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Entre poésie et expressionnisme, d’un simple duo flûte et harpe à des tutti d’orchestre imposants en passant par divers unissons singuliers, quelques traits d’une flûte de pan ou d’un ensemble de saxophones, il y a d’abord ici une volonté d’apposer des empreintes sonores fortes. Une approche difficile à cerner mais qui mérite d’être apprivoisée.
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Pas de long stress avec David, juste parfois un long ennui. Et c’est bien dommage car le score propose de bonnes idées et de très chouettes mélodies. On sent qu’il a voulu distiller une bonne dose de féerie, hélas souvent trop diluée. A chaque écoute, on se dit qu’il est passé à côté d’une très jolie B.O. C’est un rendez-vous manqué.
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Si Longstreth se limite parfois à un impressionnisme simple, c’est avec la « pureté » qui sied à Ochi (un genre de mogwaï de montagne). Sont ainsi évoquées la nature, l’émotion de la rencontre, à une échelle d’enfant. Le travail des sons, le goût évident pour l’atonalité, l’équilibre douceur-étrangeté, ont emporté mon adhésion.
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La musique orchestrale de ce Legend Of Ochi possède quelques atouts (volonté de soigner les orchestrations, de proposer un environnement sonore travaillé) mais est souvent plombée par de longues plages atmosphériques qui ne racontent rien. Dommage car on sent une volonté de ne pas emboiter le pas des zimméroïdes actuels.
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La rencontre entre un enfant et un petit animal mythique fait forcément penser à Miyazaki et le compositeur – il a un groupe de rock indé – doit connaître la musique d’Hisaishi. Il a cependant assez de personnalité musicale pour livrer une B.O. originale qui fourmille de thèmes intéressants. Pas mal pour un débutant qui n’a que quelques scores à son actif.
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