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Se réjouir sans réserve de la manière impeccable avec laquelle Alvado mène sa barque orchestrale n’empêche pas de regretter, plus encore qu’avec Rombi avant lui, que les intentions soient si peu imprégnées d’esprit gaulois pour carburer presque strictement au cocktail action/aventure US, de Williams, Broughton, McNeely à Powell.
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Après l’empire des fourmis, le compositeur illustre maintenant l’empire romain. Et c’est un réel plaisir de le retrouver sur un projet de cette ampleur. Sa musique orchestrale m’enchante évidemment, sa proposition étant assez fougueuse et festive. Je regrette peut-être un petit manque de folie, l’ensemble étant assez sérieux. Alea jacta est !
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Un thème d’Astérix guilleret/williamsien parfait (d’inspiration Indy 3 ?), du péplum cuivré, du celtix moderne, de l’humour pas spécialement gaulois et de la tendresse, le tout servi sur un bouclier arverne par Alvado et les bretons du LSO avec un brio orchestral constant. Quand le talent s’allie au respect d’une œuvre, ça marche romaine.
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Chabat et Joubert remercient Alvado à la fin de chaque épisode (vous savez, les trucs qui sont automatiquement zappés…), pour le « cadeau musical. » Car oui, c’en est un : écriture fine, thématique, lyrique et dynamique qui ne tombe quasi-jamais dans le piège du mickey-mousing. Le tout interprété par le LSO ! Que demande le peuple gaulois ?
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Alain Chabat sur Astérix et Obélix, c’est l’assurance d’un délire total et de beaucoup de travail ! Mathieu Alvado lui emboîte exactement le pas et la formule de la potion devient magique. Très bon score dans le genre, entre références et idées qui font mouche. Panono forever !
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