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Misant sur un suspense tout de séduction, Aufort crée avant tout une atmosphère léchée de thriller teinté juste ce qu’il faut d’éléments de musique baroque et où chaque accord ouvert, chaque douceur mélodique semble dissimuler quelque intrigue ou dessein secret. L’ensemble est incontestablement fort bien conçu.
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Aufort sait capter mon attention dès les premières mesures. Mystère ténébreux, ambiance baroque menaçante, tension sentimentale… À l’aide d’orchestrations claires, d’influences diverses bien digérées, il charpente une narration dramatique intense et bon sang, ça s’écoute comme on dévore un roman.
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Haut/fort ? Subtil/raffiné, au contraire. Cette série autour d’Anne d’Autriche est une B.O. de salons, de leurs secrets. Plutôt que de jouer l’Histoire à plein volume, Aufort brode un score d’antichambre aux velours sombres, conspirateur, peu remarquable d’abord mais pertinent. J’y retournerai… mais ne le dites à personne.
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Aufort est un orfèvre. Sa musique est délicate, soignée, subtile et quand il a la chance d’avoir un orchestre d’une taille respectable (des cordes, un célesta – je crois – et quelques chœurs, comme ici), il tutoie l’excellence. La trame dramatique du récit lui permet d’aller fureter du côté de la musique baroque, avec parfois une menace larvée.
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Minisérie avec une très belle partition signée du talentueux Cyrille Aufort. Le style est là, et l’on pense aussi de temps en temps à Christopher Young ou à Carter Burwell. C’est dire. Facile de se laisser emporter.
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