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Outre les mouvements aventureux et mystérieux attendus (joli choix, au passage, que le thérémine), Chandon égaye surtout le récit de façon substantielle au travers d’un distrayant esprit pop rétro décontracté entre easy listening exotique et interventions vocales enthousiastes qui fleurent bon les Swingle Singers.
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Le nom d’Erwann Chandon est de ceux qui me font saliver, tel le chien d’Ivan Pavlov. Si le film semble proche du crash, le score, lui, s’envole. Le compositeur livre une belle œuvre orchestrale pour comédie d’aventure, qu’il drape dans l’ambiance des années 60, là où la musique était fraîche, insouciante, festive et détendue du string.
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Avec son combo fun (congas, basse, thérémine…) soutenu par un orchestre svelte, ses vocaux à la Legrand, cette B.O. (presque) rétro se révèle plus fidèle à Natacha que le film, (presque) réussi. Le thème principal décolle, le traitement aérien fait planer : la ceinture n’est pas indispensable, mais le voyage est très agréable.
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Non, ce n’est pas parce que je suis chauvin, ni parce que je garde un œil (et une oreille) sur ce que fait Erwann depuis plusieurs années. Mais vous connaissez, vous, une musique, aujourd’hui, qui vous donne envie de voir un film ? Qui combine Legrand, Schifrin, Elfman et Powell ? Avec la fresh/french touch de Chandon ? Bah voilà pourquoi !
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Erwann Chandon poursuit son petit bonhomme de chemin, et le fait si bien ! Pour cette adaptation d’une BD culte il oscille entre score orchestral puissant et ludique et lounge délicieux. On pense à Michel Legrand et Henry Mancini. C’est dire ! Jamais déçu avec ce compositeur.
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