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Grand mix qui, sous le haut parrainage de Shirley Walker, enchaîne swing à la Glenn Miller, citations classiques, hymnes de baseball avec quelques enjeux dramatiques dans lesquels on dénichera plus sûrement Zimmer, en mode trompette à la Backdraft et americana bluesy à la Driving Miss Daisy.
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Ce score est tellement réjouissant que je me demande qui a vraiment bossé dessus. C’est carrément devenu un de mes albums préférés portant la marque Zimmer. Du jazz à gogo, de la nostalgie et du sport. Voilà un triplé gagnant ! Je ne peux que saluer Intrada, qui donne ses lettres de noblesse à cette B.O. injustement sacrifiée sur le CD de 1992.
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Dans « sport d’équipe » il y a « équipe ». On remerciera donc le jeune Hans, sur ce match, d’avoir mobilisé autant de talents pour mettre en forme et faire swinguer ses idées – même s’il est seul à la batte sur l’affiche. Ses scènes de match dérivées des Big Band des années 40-50 donnent encore la patate, et c’est bon !
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C’était le bon vieux temps. Celui où on allait voir des matchs de baseball féminin. Hein ? C’est pas ça ? Ah non, c’était celui où Zimmer écrivait (plus ou moins seul) des partitions mélodiques. Celle-ci, entrainante, pleine de swing et de légèreté, sait aussi se faire plus lyrique pour épauler les exploits sportifs des joueuses. Une bonne surprise.
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Zimmer est ici dans sa période Shirley Walker, et Intrada a eu la bonne idée de nous offrir du rabe, tant l’édition d’époque était radine. C’est une vraie redécouverte. Les fanfares allongent peut-être un peu la sauce, mais le reste vaut vraiment le coup. Une sorte de Driving Miss Daisy jazzy et boosté. Très belle période zimmérienne.
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