 |
Un thème relativement entreprenant, des lignes mélodiques souvent sombres, des onomatopées viriles et les gimmicks sonores chers au compositeur depuis Gravity : affirmer que les ingrédients déplaisent complètement serait mentir, mais la recette se perd en constructions ultra prévisibles, sans trop d’allant ici ou carrément « too much » là.
 |
 |
Il m’a fallu de nombreuses écoutes pour en arriver à la conclusion que je ne sais pas vraiment quoi penser de cette musique. Si le score n’est pas désagréable, bien malin celui qui pourra trouver, lors d’une découverte à l’aveugle, qu’il illustre un film se déroulant au début du XIVème siècle. Une chose est sûre, tout cela ne sent pas la finesse.
 |
 |
Tell ou pas, William n’a pas grand-chose à dire. La cible est atteinte mais c’est une pomme pourrie : routine « épique » avec pauses ambient, shouts vocaux pour faire viril, cordes qui grattent pour sonner ancien à bon compte et sans risquer de faire vieux. Cet arbalétrier ne vaut pas une flèche.
 |
 |
D’habitude, je n’ai pas trop la dent dure avec Price, mais là c’est vraiment générique à souhait. Malgré la présence d’un thème récurrent pour unir le tout, on part souvent dans des montées chromatiques sans intérêt. Après deux écoutes, on peine à retenir quelque chose de marquant. Fonctionnel.
 |
 |
Willy ou Guigui, c’est le même petit suisse avec la même pomme ! Price, de retour sur un film d’action après une parenthèse fort réussie dans le documentaire, fait ici feu de tout bois. Le thème est formidable et l’on a ensuite l’impression d’entendre un score des glorieuses 80’s. Enthousiasmé je suis !
 |