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On connaît déjà bien la séduisante hybridation Ravel/jazz portée par les contrebassistes du Choix des Armes, et l’exubérante vitalité de Garçon !, on redécouvre avec bonheur le mariage de film noir à la française, inédit jusqu’ici au disque, du sax à la sensualité enfumée et de l’accordéon nocturne de La Garce. À déguster sans modération.
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C’est décidément une belle histoire d’amour entre un label et un compositeur, qui s’écrit album après album, pour le plus grand plaisir des béophiles. Ce triplé, venu du début des 80’s, propose donc trois ambiances bien différentes, tout aussi revigorantes pour nos oreilles. De par sa légèreté, le score de Garçon ! est idéalement placé dans le programme.
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Vous avez Le Choix… : deux contrebasses dialoguent sous une canopée orchestrale, noirceur jazz existentielle et classique solaire, Sarde invente le film noir ravélien (5 étoiles). Puis l’excellent Garcon ! nous emporte dans sa course joyeuse, suivi par l’inédit La Garce. En fait, non, vous n’avez pas le choix : achetez-le !
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L’austère Choix des Armes m’a rendu encore plus sympathique le Garçon Sarde, même si, globalement, sa musique me fait plus souvent l’effet d’une Garce que celui d’une enjôleuse. Mais Sarde a le mérite de savoir toujours répondre aux besoins musicaux des films auxquels il a participé. Donc, cet album, pour moi, c’est du Sarde.
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Trois Sarde, trois facettes de son savoir-faire, le tout accompagné par l’indispensable Peter Knight. Mon premier est très jazz noir, mon second est primesautier, mon troisième, inédit, surprend par son mélange de genre gouleyant, et mon tout se déguste avec plaisir.
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