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Goldfinger n’est pas le Bond le plus coloré et spectaculaire de Barry, mais n’en est pas moins l’un des plus mythiques, entre une chanson-titre qui demeure le mètre-étalon du genre, un suspense progressif affuté et les itérations toujours jouissives du thème arrangé de Norman. Le choix de mixage ici est affaire de goût plus que d’amélioration.
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La thématique musicale est bien définie et assure le spectacle. Pas forcément le meilleur score de Barry pour la saga 007, mais les 47 minutes proposées ici permettent de passer un très chouette moment. C’est un album qui a toute sa place dans une bonne CD-thèque, même si, pour ma part, je vais me contenter des 41 minutes de l’édition 2003.
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Le style incarné : l’affirmation du Bond Style, la Barry’s touch, mais aussi un enregistrement tout en velours et clarté, optimisé par cette édition toujours incomplète mais parfaite… « Beware of his heart of gold », prévient la chanson. Oui, mais il est loin d’être froid. À la fois indémodable et résolument de son temps.
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Un « nettoyage sonore » spectaculaire permet de profiter d’une balance rééquilibrée et d’une dynamique bien plus large par rapport à l’édition d’origine. Même à haut volume, les plages à suspens où l’on passe de quelques instruments jouant pianissimo à des explosions de tutti gagnent à la fois un raffinement précieux et une élégante puissance.
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Peut-être le magnum opus de la saga 007. Déjà grâce à la chanson titre et la sublime voix de Lady Bassey (je l’aime) et ensuite par un John Barry en roue libre, qui enchaîne les morceaux de bravoures. Tiens, Dawn Raid On Fort Knox, au hasard. Démentiel !
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