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Thème principal accrocheur arrangé à bien des sauces, qu’on s’attend à retrouver chanté à un moment ou à autre, orchestre au son très cuivré, quelques trips jazz/pop 60’s un peu psyché sur les bords, le travail de Billy Strange rejoint ceux des Lalo, Quincy, Henry et autres compositeurs/arrangeurs d’alors. Une sympathique curiosité pour les amateurs.
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Le score de ce film sorti en 69 (heu…) est habité (en un mot) d’une belle noirceur et d’une sacrée ambiance groovy. Quand la musique classique, tendance XVIIIème, partouze gaillardement avec la musique psychédélique foisonnante des 60’s, c’est jouissif ! Sur ce, je prends mon chat à neuf queues et je vais m’amuser dans mon donjon SM.
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69, année érotique. Pour cette Strange heure in the night, Billy arrange orchestre romantique et pop psyché sans sadisme excessif puisqu’ils restent sagement séparés. Le plaisir est pourtant là : entre deux partouzes, il appuie fort sur la pédale gothique et les émotions épidermiques, comme pour un bon vieux Dracula.
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Billy Strange : découvrir ce nom sur un tel titre a de quoi attiser fortement la curiosité. Et il s’avère que ce compositeur, surtout connu pour ses talents d’arrangeur auprès de Nancy Sinatra notamment, n’a que peu de scores à son actif. C’est bien dommage car je ne me suis pas ennuyé une seconde avec le marquis pervers.
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En voilà un musicien qui mérite bien son nom, pour le coup ! Strange était avant tout un brillant compositeur et orchestrateur. Il livre ici une partition schizophrène, entre symphonique classique et pop rutilante. L’ensemble est surprenant mais daté à mes oreilles. Tout cela (film et score) a quand même mal vieilli.
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