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Guitares classique, flamenca et mariachi, mandoline, guitarrón, vihuela, castagnettes, cajón, en plus d’une vingtaine de cordes, harpe, trompette et quelques bois pour une gentillette mise en musique qui, à l’image d’un titre à la Rodrigo & Gabriella, manque de consistance. La chanson (et le thème qui en découle) est heureusement assez réussie.
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L’ambiance hispanique était bien sûr attendue, voire presque obligée, à la vue du lieu et de l’époque où se passe la série. Rouée, Julie pioche dans les travaux de ses prédécesseurs et, en faisant preuve d’économies de moyens, rend donc le travail demandé. S’il n’est ni original, ni mémorable, son score a au moins le mérite d’être agréable et ludique.
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Pingre en action mais plutôt (af)futé, ce Zorro revêt la panoplie classique version hornerisée : guitares, trompettes mariachi, castagnettes et chanson nostalgique (les filles aussi ont le droit de Roué à Zorro). Sympa et révérencieux (j’apprécie), néanmoins ce justicier bon élève s’inscrit timidement dans la légende.
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Roué joue à fond la carte « latino » (guitare, trompette, castagnettes, vocalises…), c’est vivant, ça respire, ça fait du bien ! L’écriture est simple, aérée (pas de boom-boom assommant ici !) et construite à partir du sympathique thème principal. Le mixage est léger, limpide. Rafraichissant.
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Evidemment à prendre au second degré, la musique de Roué se base sur une chanson qu’elle a écrite (aux paroles volontairement un peu niaises) et qui fait la part belle aux idiomes hispanisants et tout ce qui va bien avec (guitare un brin flamenco, trompette, castagnettes…). Amusant.
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J’étais en train d’écouter la B.O. tout en cuisinant pour les anniversaires de mes zenfants quand ma femme, qui n’est absolument pas au courant de cette nouvelle mouture avec Dujardin s’exclame : « C’est pas la musique de Zorro, ça ? » Bingo ! C’est exactement ça, avec tout ce qu’il faut de guitares, de trompettes, de deguello… Réussite, donc.
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