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Si le duo fait son retour pour ces ultimes saisons, le violon est aussi toujours de la partie. Après le coup de mou musical de la saison 2, cet album propose à nouveau des morceaux assez intéressants, même si l’ensemble est trop générique. Petite question : lorsque Virgile est dans sa maison à L.A., peut-on dire qu’il y a Perrine en la demeure ?
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Météo connue. La première rencontre avec cette académie (les 2-3 premiers morceaux) se révèle ensoleillée, puis la météo vire au temps instable des séries sans fin où la B.O. se dilue, contraignant nos compositeurs à se couvrir : pas de quoi ouvrir son parapluie, mais le temps est globalement maussade.
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Musique diablement efficace, souvent teintée d’une « mélancolie lourde et menaçante », elle surprend un peu avec un thème comique inattendu. Le travail sur les cordes est intense (on sent l’influence de Zimmer). Dommage que les instruments sonnent soudainement artificiels sur certains morceaux.
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Musicalement, le mélange d’action, de drame et de comédie fonctionne encore, mais peut-être de façon moins marquante que sur les deux premières saisons. Malheureusement les poncifs minimalistes sur les figures de cordes en boucle et les longues notes étirées ne nous sont pas épargnées…
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J’aime vraiment beaucoup le travail de Russo sur la série, et ce n’est pas cette nouvelle itération qui va me faire changer d’avis. J’aime le délire quand il arrive, j’aime le côté désespéré de la musique, à l’image du show. Et finalement j’aime la noirceur goguenarde de l’ensemble. Chapeau Russo.
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