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Jolie surprise que ce travail à quatre mains qui séduit aux premières notes par son approche mélodique charmante et de bon goût. Très vite, on se rend compte que le duo nous donne à entendre rien de moins qu’un des plus beaux et attachants métissages entre instruments ethniques, orchestre et chœur de ces quinze dernières années.
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La vieille garde rencontre la jeune, puisqu’on a le droit à une collaboration entre le septuagénaire anglais et le presque quadragénaire indonésien. Tous deux viennent de la musique classique et cela s’entend clairement sur cette B.O. Entre ambiance badine et de bons gros morceaux d’action, l’aventure est assurément au rendez-vous.
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Les films d’animation à message écolo se suivent et se ressemblent, majestueux et bienveillants autant que polluants, ici dans la forêt tropicale. Ça nous vaut de charmantes flûtes et percussions, du symphonique généreux qui sent bon l’air pur. Si j’étais un orang-outang doté d’une tablette 5G, je m’y rendrais illico.
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Impressionnant par sa méticulosité d’écriture et d’orchestration, cette partition orchestrale teintée de sonorité « exotiques » (percussions, flûtes, guitares…) sert avant tout son propos dramatique. L’émotion est au premier plan, ce qui la rend vite attachante, ainsi que son rendu acoustique naturel.
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Le premier morceau lorgne du côté de Horner et son Avatar. On a connu pire référence. Et en plus, il y a des moyens : c’est orchestral, et même choral. Et puis, c’est… tada ! Thématique ! Non ? Si. Alors, oui, parfois, c’est un peu générique. Mais c’est aussi très généreux dans la variété des orchestrations et une volonté narrative soignée.
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Welcome to the jungle ! Ozi l’orang-outan veut sauver sa forêt de la déforestation. Le britannique Harvey fait équipe avec l’indonésien Hendrijanto pour accompagner cette jolie histoire. Orchestre, instruments typiques, le voyage musical est une belle réussite. A noter la participation au film du regretté Donald Sutherland.
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