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Le travail de Summers est présenté ici sous forme de quatre longues suites qui tiennent du collage baroque où se succèdent performances vocales, chambrisme minimaliste, samples orchestraux et manipulations sonores, soit un genre de foutoir musical parfois agaçant, sans narration, émotions ou invention.
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Cool ! De longues suites ! Après, ça aurait été génial si la musique de Summers avait été un minimum intéressante. En l’état, je passe de l’ennui à l’emmerdement. Et vice-versa. Une succession de vignettes chiantes ou rigolotes collées à la chaîne, genre musique expérimentale pour bobos en manque d’expériences hautement culturelles. Poubelle !
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Peu de chaos dans cette B.O. présentée en quatre suites, plutôt un emballage subtilement sarcastique avec ruban satiné, au parfum fugitif mais bienfaisant : voix éthérées, style classique classieux, une pincée d’électro de bon goût. Ça pourrait être un film sur la mode, et ça l’est un peu : Zeus/Goldblum en pyjama pure soie.
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Passé les toutes premières minutes qui m’ont mis un doute, le score d’Isabella Summers s’installe vraiment et (d)étonne. Constamment vif, mouvant, à la diversité de sons et d’influences, kaléidoscopique sans jamais sacrifier sa musicalité ni les émotions. Intense et captivant.
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La musique part dans tous les sens, de l’orchestre aux voix solistes barrées matinées de notes éthérées qui ne vont nulle part, d’un piano égrenant des accords maladroits et redondants et d’une tendance à confondre sound design et musique narrative. Mais puisque cette dernière n’existe plus aujourd’hui, on lui pardonnera. Ou pas.
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Quatre suites où la compositrice anglaise part dans tous les sens, tente tous les styles, de l’intimiste à l’orchestral en passant par l’électro. C’est complètement frappadingue, à l’image d’une série qui a l’air bien tordue. Surprenant, déstabilisant, mais jamais ennuyeux. Ça fait plaisir d’entendre un tel délire.
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