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Réelle déception – une fois n’est pas coutume, que cette musique pour piano, guitares acoustiques et électriques, cordes et percussions à l’empreinte certes typique de Burwell, entre mélancolie et âpreté mâtinée de rock gras, mais néanmoins bien trop fade, et en tout cas fort éloignée des compositions magnétiques qu’on plébiscite volontiers chez lui.
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Le quasi septuagénaire livre une partition tour à tour intimiste et énervée (à base de rock), qui est une franche réussite. D’un autre côté, on sait de quoi est capable le compositeur. Les maigres 36 minutes de l’album vous donneront même l’opportunité d’utiliser la fonction repeat de votre lecteur, afin de prolonger le plaisir.
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Toujours le peintre d’une Amérique qui a le blues, Burwell la décline ici sur un mode plus rock, contemporain quoi que sans modernisme, liée au monde des marins pêcheurs. Intimiste, il ne délaisse pas la guitare pour autant, mais cet ensemble agréable, quelque peu illustratif, ne marquera pas les esprits.
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Burwell, c’est toujours du solide. Il le prouve encore une fois ici avec un mix de synthé vaporeux, des choix d’orchestration parfois arides, mais aussi des passages plus rock et tendus au service d’un film qui semble balancer entre voyage initiatique et relations intimistes contrastées, voire compliquées. Feel good.
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A l’image du (bon) film, une B.O. qui touche à plusieurs genres, à plusieurs styles, de l’americana à l’orchestral en passant par le rock et le synthé un peu daté mais efficace. Très cool. À l’image du (bon) film, donc.
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