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L’évocation sportive a ses codes et Warner y colle dans un esprit proche du Media Venture des années 90, de Mancina même plus particulièrement, avec ponctuellement un genre de new age à la Enya. Sa musique pour chœur, orchestre et éléments synthétiques est en ce sens assez frontale et démonstrative, pas bien subtile mais satisfaisante.
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Passée à la composition musicale, l’ancienne actrice anglaise met en musique un film de spores. Hein ? Ça n’a rien à voir avec les champignons ? C’est un film de sport ? Bah, cela ne change probablement rien. Principalement orchestral, le score respecte les codes du genre, entre moments dramatiques, rasades d’émotions et envolées galvanisantes.
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À peine confirmée dans la composition de B.O., Warner ne se démarque déjà plus du mainstream. Tous les tics d’écriture y sont, dont les ostinatos de base. Petit plus : elle conjugue les affres du sport avec un élément maritime/féminin « à la Titanic » plutôt inspirant. Pour le podium, ça reste à voir…
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Malgré un langage harmonique simpliste (qui lui sert par ailleurs de contrepoint), Warner arrive par instants à insuffler un peu de vie dans l’orchestre, notamment dans les morceaux dynamiques de courses. De plus, elle fait l’effort d’écrire deux thèmes, pas mémorables, mais identifiables.
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Daisy Ridley qui traverse la Manche à la nage pour Disney. La discrète compositrice anglaise Amelia Warner balance les violons, c’est joli, mais désolé : c’est lassant assez rapidement. Pas accroché.
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