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Amelia Warner construit avec aisance une atmosphère romantico-gothique qui ne manque pas de substance. Son écriture pour piano, petit orchestre, chœur et voix solistes est assez ample, donnant naissance à une brume onirique séduisante. Dommage cependant que la thématique, pourtant assez réussie, ne soit pas plus marquante.
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Le côté évanescent, fantomatique presque, de cette partition séduit d’abord, mais fallait-il s’en contenter ? Elle finit en tout cas par lasser, voire même à agacer quelque peu à force de systématisme, d’autant que son esthétique progressive la rapproche parfois carrément d’une musique de pub pour parfum.
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Même s’il penche plus vers l’atmosphérique, j’ai pensé à Horner en écoutant ce Mary Shelley, les vocalises s’étirant avant de s’éteindre au terme d’une lente chute auraient pu hanter The New World. Musicalement rien de renversant, mais la création a une âme… même si elle semble, au terme du parcours, vouée à la damnation.
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Un album mélancolique qui inspire à une poésie tour à tout onirique et directe, délicate et triste. Centrée sur le piano et les vocalises, des timbres doux les accompagnent (bois, cordes, percussion légères, accordéon), ainsi que des éléments pop (batterie) dans les envolées dramatiques plus amples. Très curieux d’entendre d’autres travaux de Warner.
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