 |
Collaboration à distance entre Portman et Ehrlich, même si le résultat semble clairement porter avant tout la marque de la compositrice. Toujours est-il que la partition se distingue par son enivrante mélodie principale et une orientation mélodramatique qui, malgré le poids du sujet, conserve tout du long une chaleureuse luminosité.
 |
 |
Le duo a travaillé conjointement et à distance (Angleterre et USA) pour créer le score de cette série. Enregistré à Berlin par une cinquantaine de musiciens, le score a ensuite été retravaillé avec des éléments synthétiques. Basé sur le violoncelle et le piano, il souligne le drame vécu par la famille, tout en faisant naître l’espérance… et un peu l’ennui.
 |
 |
« Émotion » se dit « Portman » outre-manche. Ces Lucky Ones respectent la traduction, dommage qu’ils n’esquissent pas le moindre pas de côté. Les arpèges rendent pensif, les cordes cajolent, le piano titille les glandes lacrymales : c’est beau, parfait, mais balisé au cordeau. Il m’a manqué un truc.
 |
 |
Si même Portman tombe dans les travers de l’utilisation systématique des codes de la musique minimaliste et répétitive dès qu’il faut créer un peu de tension dramatique, on est mal engagés. Quand je pense à ce qu’elle était capable d’écrire avant, ça en dit long sur le champ des possibles d’aujourd’hui…
 |
 |
Rachel Portman de retour sur une série dramatique Hulu. Le pitch : « Une famille juive séparée à la Seconde Guerre mondiale est déterminée à survivre et à se réunir ». Terrain parfait pour la compositrice qui sait allier superbes mélodies et élan dramatique. Et en plus les passages au piano se font parfois hisaishiesques. Beau !
 |