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Entre simplicité touchante et rythmiques entraînantes, c’est le Giacchino des Inside Out, Tomorrowland et Up qui officie et distille ses gouttes d’émotions suspendues autour des multiples variations d’un thème central à la fois tendre et aérien certes réussi, et qu’on a nous-même plaisir à siffloter, mais sans doute un peu trop facilement ressassé.
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Un ami m’avait parlé en bien du thème et je partais donc confiant. Je n’ai pourtant pas été conquis, ayant trouvé ça un peu… disons… mou. Alors oui, c’est joli tout plein et ça joue pas mal sur la corde sensible et la mélancolie, avec de fort belles envolées festives. Mais je n’arrive pas à me laisser emporter. Ça changera peut-être après avoir vu le film.
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Aucun doute, c’est du Pixar par Giacchino, fin, sautillant, avec tous les ingrédients émotionnels de la recette classique. Sans doute moins marquant que d’autres (l’usure ?), mais IF vous cherchez un score nounours pour vous cajoler, celui-ci fera le job : coloré, doux, et lavable en machine.
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Comment fait Giacchino ? Certes, il nous ressort le sifflement façon Ratatouille. Mais, sérieusement, une mélodie qu’on retient en sortant du cinéma ? C’est donc encore possible aujourd’hui ? Et que dire de l’acteur/réalisateur qui a compris l’impact d’une musique dans un film ? Juste merci.
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Une production Paramount qui se la joue clairement Pixar, y’a qu’à voir le pitch : les amis imaginaires existent… Rien de plus pour inspirer un Giacchino en très grande forme qui nous pond un thème sifflé dont il a le secret, lui greffe plein de copains mélodiques, jusqu’à un final étourdissant. Un chouette opus d’un compositeur au sommet du genre.
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