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Sans se hisser au niveau de ses grands classiques du genre, Tiomkin confectionnait là une partition de western protéiforme dans le style alerte qu’on lui connaît, presque entièrement articulée autour d’une ballade malléable à volonté. Le rendu sonore n’est pas toujours idéal mais il est heureux d’assister à une exhumation aussi intéressante.
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Voilà donc ce score que je ne connaissais qu’à travers son thème et quelques extraits présents sur diverses compilations. Tiomkin, à l’instar d’autres compositeurs de son temps, maniait parfaitement la romance, le drame, la comédie et l’action, permettant d’établir une musique dynamique et captivante.
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Mélodiste charmeur, Tiomkin fait sonner ces Monts Lointains à hauteur de Stetson. Si son écriture prolixe de cow-boy ukrainien et le son d’époque ne vous rebutent pas, vous pouvez emprunter ce passage plus nostalgique que spectaculaire, d’autant plus que le thème principal, somptueux, est très présent.
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S’il on fait abstraction de l’âge des bandes (bientôt 70 ans !), la remasterisation est plus qu’honnête pour cette musique de l’ultra-mélodiste Tiomkin. La structure musicale est basée sur deux chansons qu’il a co-écrites. C’est donc thématique et plaisant à l’oreille. Et puis bon, c’est un western. Je vous parle d’un temps…
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James Stewart passe d’accordéoniste à justicier dans ce western de la fin des années 50. Tiomkin signe un score typiquement Golden Age, nanti d’un thème difficile à s’enlever de la tête après écoute. Pas ma tasse de thé, mais il faut bien reconnaître un talent indéniable et les chansons sont joliment vintage.
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